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  • Photo du rédacteurAurore Fostier

De notre relation au monde…

Je me pose là, sous un chêne, centenaire très certainement…

Juste le bruit du vent, le cri d’un geai, le bruissement des feuilles.


Une écoute du dehors, l’envie de me fondre dans ce moment de silence.

Et là, aucune pensée ne vient, et cela fait un bien fou.



L’observation, l’écoute, la contemplation.


Et une fourmi volante sur mon genou, elle m’invite à revenir à ma place…


Avez vous déjà observé une fourmi, un petit insecte ?

Un animal que l’humain considère comme insignifiant…

Avez vous déjà songé à sa place sur cette Terre, à son importance, à ce qu’il représente?

Son rôle, sa vie, comment il perçoit le temps, sa relation à ce qui l’entoure?


Je pense que ces animaux sont nettement plus en relation avec le monde que nous même.

Il sont venus ici avec cette faculté innée de ne pas se sentir séparés du reste du monde.

Ils n’ont pas besoin de l’apprendre.

Ils sont juste là, pour un temps plus ou moins long, à naitre et à mourir… mais avant tout à VIVRE.

Et cette vie, la leur, est importante.


Je pense sincèrement, lorsque je prends de la hauteur, que cette petite vie est aussi importante que la mienne. Pour ma planète, pour cette Terre qui m’accueille et dont je sens la Présence parfois très profondément, je ne suis ni plus ni moins importante que cette petite fourmi.

Que cet oiseau, que ce papillon, que cet arbre …



C’est ce que je ressens en ce moment. La petitesse de mon existence face au monde, et à la fois, son importance au même titre que chaque être qui peuple sa surface (et ses profondeurs).

Il faut juste que j’y trouve ma place, que je revienne à l’humilité de me poser cette question : qui suis-je réellement, comment trouver cette place ? Car oui, j’en ai bien une.


Nous en avons tous une.

A nous de la trouver, ou plutôt de la dessiner.

Au fil de nos expériences, de nos traversées… autant intérieures qu’extérieures. Ce ne sont d’ailleurs pas ces dernières qui sont les plus intéressantes, puisqu’elles nous ramènent sans cesse aux premières… en notre centre.


Je ne pense pas qu’il y ait une place bien définie sur laquelle on s’assoit, fier de soi, accompli, et de laquelle on observe le monde en pensant que le chemin est fini.


Je pense que parfois, cette place que l’on pense avoir trouvé,... change, évolue, se transforme au gré de nos rencontres et aspirations. Tout est en mouvement. Le mouvement, c’est la Vie.


Alors, quelle est notre relation au monde ?

Car pour trouver cette place, le sens de notre vie (ou plutôt l’Essence de notre vie) nous devons revoir notre rapport au monde.

Nous faisons partie de ce monde, notre âme l’a choisi là, en ce moment de l’histoire de l’humanité, pour nous faire grandir, apprendre, évoluer.


Notre rapport au monde dépend de nos perceptions, de comment je considère ce qui m’entoure… il y a derrière cela une invitation à revoir notre existence avec humilité et amour.

Nous ne sommes pas des êtres tout-puissants, des sachants donneurs de leçons, des génies, surpassant et contrôlant leur environnement…

Les génies qui nous entourent le sont de par leur adaptation, leur résilience, leur magnifique magie du vivant.

Une pâquerette, une mauvaise herbe, un escargot, une bactérie…


Et nous sommes là, au milieu de toute cette magie, pensant certainement que nous n’en faisons pas partie. Nous séparant des autres et du vivant comme si nous étions spectateurs du monde, oubliant nos forces, éteignant notre lumière dans le vacarme assourdissant de ceux qui nous disent quoi faire et quoi penser…


Quoi faire et quoi penser de nous-même… et du reste du monde.


Regardez notre monde aujourd'hui...


Mais nous sommes magie, toute notre biologie l’est! Mais aussi les souffles et énergies qui nous traversent et nous nourrissent chaque jour.

Nous pourrions être résilience si nous taisions nos projections mentales ou notre ego, nous pourrions tendre vers l’adaptabilité si nous faisions taire ces besoins de contrôle…

Nous nous croyons séparés du monde, juste parce qu’on nous l’a fait croire depuis des centaines et des centaines d’années.

Et pourtant, je suis heureuse de voir cette persistance au fil de l’Histoire de cette reliance au monde et de ces gens qui la transmette, la font vivre, éveillent.

Je n’ai pas la présomption de me croire « éveilleuse », mais j’aime à partager ce qui m’a réveillé, et ce qui éveille mes sens et éclaire ma vie à ce jour.



Regardez autour de vous, installez vous au pied d’un arbre ou face à un paysage qui vous émeut.

Restez là, dans ce mouvement immobile d’observateur extérieur et puis intérieur.

Ressentez l’immensité autour, et ressentez en faire partie.

Vous n’êtes pas là par hasard.

Ressentez votre importance et à la fois revenez à cette place de petite lumière parmi tant d’autres.


Si demain vous n’êtes plus là, la grande magie de l’univers continuera d’exister, jusqu’à votre prochaine aventure…

Alors rencontrez vous, reliez vous au vivant et… vivez !



Je vous embrasse.


🌾Aurore🌾






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