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  • Photo du rédacteurAurore Fostier

L'image de soi et l'âme qui chante

Et ma plume court pour qui veut la suivre...



Quelle est l’image que j’ai de moi, de mon corps, de qui je suis ? Est ce que j’aime ce que je vois dans le miroir ? Est-ce que je peux me regarder dans les yeux et me sentir fière, belle, épanouie dans ma vie, mes efforts, mes choix ?

Est-ce que ma lumière intérieure brille ? Est-ce que je la vois, seulement un peu ?

Quand je regarde au fond de moi, je le sais, il y a des zones d’ombres que je préfère oublier. Elles sont là pourtant, agonisant dans un coin de mon être, attendant d’être libérées. Qu’est ce qui m’en empêche ? Qu’est ce qui m’empêche d’aller voir, de les regarder, de les comprendre ?


La peur…


La peur de revivre des émotions pétrifiées dans mon corps, dans mes mémoires, dans les larmes salées de cet enfant au fond de moi. Ces peurs, elles ne sont pourtant pas moi, ces blessures ne représentent pas Qui je suis. Elles sont des expériences de ma vie, qui ne m’ont pas empêchées d’être debout, encore aujourd’hui. De me tenir face à ce miroir, de me tenir face aux autres, face au monde.



Oui, j’ai des zones de vulnérabilité. Oui, et alors ? Oui, j’ai le droit de pleurer, de m’écrouler, de hurler. Car aller chercher ses blessures, affronter ses peurs, c’est difficile. C’est être au bord du vide sans savoir si quelqu’un va nous rattraper. Du bord de cette falaise, se lancer, sans parachute, sans rien d’autre que la Foi.


Mais il y a quelqu’un. Et ce quelqu’un c’est Moi . Ce Moi qui compte, ce Moi qui brille, ce Moi qui ne veut rien d’autre qu’accomplir l’Être que je suis.

Alors je suis là pour moi, cette main qui me soutient, cette voix qui me porte, cette force…

Cette force.

Celle dont je doutais. Celle qui est là, depuis toujours. Je ne pensais pas être capable de cela. Aller guérir mes blessures une par une. Avec force et courage. Avec des moments de désespoir, des envies de tout laisser tomber, de rester au sol, de dire que c’est assez…


Et pourtant, je me relève quand même. Parce qu’à chaque fois, c’est beau ce que je vois. Parce qu’à chaque fois, c’est beau ce que je ressens, Une fois la tempête passée. Celle que je suis, un morceau d’armure en moins.


On n’est plus la même quand on guérit, on se rencontre comme jamais. On devient importante pour soi. On arrive à dire non aux autres et à se dire oui. On arrive à se prendre dans les bras, à se toucher, à se regarder avec bienveillance. On arrive à comprendre que nos erreurs du passé, n’ont pas besoin d’être regrettées. On a fait ce qu’on a pu avec notre expérience de l’époque. On pose un regard neuf sur le monde. On s’éveille à nos profondeurs. On écoute son âme chanter.


𝓟𝓸𝓼𝓮𝔃 𝓿𝓸𝓾𝓼 𝓵𝓪 𝓺𝓾𝓮𝓼𝓽𝓲𝓸𝓷 :


Est-ce que j’arrive pleinement à accepter celle/celui que je suis aujourd’hui, dans ses envies, ses émotions, ses rêves, ses désirs profonds. N'ai-je pas oublié certaines parties de moi et de ma magie en chemin, pour correspondre à ce que les autres attendaient de moi ? Mes parents, mes enfants, mes amis, mon travail, mon éducation, ce monde qui gravite autour de moi ? Qu’est ce que j’ai laissé ? Où voudrais-je aller voir pour être plus épanoui.e ?


Si tout était possible…


🌟 Car tout est possible. 🌟


Aurore Boréale

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